À propos de moi
Qui suis-je ?
J’ai toujours évolué dans le milieu associatif qui croise les « savoirs-faire » et les « savoirs-être » de chacun. C’est dans ce souci de partage et de transmission que j’avance sur ce chemin de vie.
Les rencontres et les échanges sont des perles précieuses d’enrichissement de nos vies. Nous avons tous à apprendre des uns et des autres pour aller de l’avant et gravir les collines. Ces ressources inestimables ont le pouvoir de satisfaire nos désirs et d’alléger nos peurs.
Les histoires me parlent même si parfois ce qu’elles racontent est incroyable ou terrible. Mais ce qui me touche le plus c’est la sensibilité qui émane lorsque l’auteur la raconte.
Florence Zaragoza
Ce qui m’anime ?
Mettre du sens dans actes
Quoi de plus précieux que de donner et de recevoir ? Quel beau cadeau de la vie !
J’ai acquis mon savoir-faire en me formant à plusieurs médiums comme le théâtre, les arts plastiques… Les plus beaux moments de ma vie ont été ceux avec qui j’ai partagé des expériences de création où l’expression de la parole et du geste ont été possible. Je suis toujours émerveillée de voir émerger la sensibilité et la fragilité dont les êtres sont dotés sans s’en douter. Je suis touchée lorsque ces personnes qui m’ont donné leur confiance affirment avoir senti monter en elles une énergie qui les rendaient plus forts, plus grands, dans ces moments là.
Cette prise de conscience que nous sommes capables de faire des choses insoupçonnées, laissent des souvenirs indélébiles dans les mémoires et dans les corps. Les histoires qui se racontent à travers les mots, les gestes, peuvent transformer nos parcours. Encore plus si nous en sommes les auteurs.
De la vie jusqu’à la mort
Si la vie est un théâtre, l’important est qu’elle soit vécue intensément. Même lorsqu’elle nous rappelle que la roue tourne et qu’il y a toujours une fin heureuse ou pas.
En 2016, j’ai remis en question ma vie suite, au décès de mon mari. Une mort annoncée quoique la médecine fasse.
Tandis que je me préparais à son départ accompagnée et soutenue par des psychologues et mon entourage, je réalisais que si par le passé la mort était solidaire, de nos jours la mort est solitaire. Mourir dignement peut s’avérer être un combat qu’il ne faut pas lâcher pour faire entendre ses convictions et son ressentit. Qui mieux que le mourant sait quand elle frappe à la porte ?
Et puis lorsque c’est fait, vient le temps des obsèques. Temps du dernier geste pour les survivants afin de rendre hommage à la personne aimée et se soulager de toutes les émotions qui nous traversent pour se sentir en paix. Et encore là, il faut s’armer pour faire respecter la cérémonie que l’on a voulu belle, digne et respectueuse du défunt.
La confrontation de se voir refuser la pratique du rituel d’adieu sous prétexte de manque de temps peut avoir un impact sur le processus du deuil.
Et la situation sanitaire actuelle n’a fait que nous le rappeler.
Les enseignements tirés de mon expérience
Changer les regards face à la mort
Paler de la mort sans risquer de la provoquer
Presque interdite, ou en tout cas balayée de nos mémoires, notre mort nous appartient !
- Mon premier est : Les morts préparent les vivants.
- Mon deuxième est : Croire en ses convictions et toujours tenir tête.
- Mon troisième est : Nous ne sommes que de passage sur Terre.
- Mon quatrième est : La mort est vivante.
- Mon tout est : LA VIE, IL FAUT EN PROFITER A MORT !
Il m’est apparu évident que la vie n’a pas de prix. La célébrer offre des occasions de la vivre toujours plus intensément.
Et davantage encore plus dans le funéraire, où l’ombre devrait laisser place à la lumière.
Depuis je suis célébrante de vie et conseillère funéraire (D.E)